LA PRESSE EN PARLE | amis-de-la-gaule-02

LA PRESSE EN PARLE:

Article du 02 février 2014:

Vendredi dernier, Sylvain Tessier se disait « en deuil ». Sa boutique, La Fontaine du pêcheur dans le quartier des Filoirs, était ravagée par les flammes (notre édition du 26 octobre).

C’est en juin 2012 qu’il décide de louer ce hangar. Il retape la toiture, repeint le tout, rend ce local vivable et accessible au public. Il était en train de boire un café en compagnie d’un ami lorsque le feu s’est déclaré dans le garage voisin : « On a entendu comme un bruit de lance-flammes », se souvient-il.

Au total, ce sont 200 m² qui sont partis en fumée. À l’intérieur, se trouvaient tout son stock de cannes à pêche, flotteurs, mais aussi le registre des membres du permis de pêche qu’il avait le droit de délivrer. « Il y en avait à peu près 300 », relate-t-il.

À titre gracieux, il entreposait également le matériel de pêche de l’association des Amis de la gaule : « C’est plus de vingt-cinq ans d’investissement qui a disparu », se désole Patrick Mauget, président de l’association (lire ci-dessous). En tout, plus de 30 000 euros de stock ont brûlé.

Recherche emplacement en bord de Marne

Aujourd’hui, avec le concours de la mairie, ce passionné de pêche à la carpe est à la recherche d’un nouveau local : « En bord de Marne, ce serait l’idéal. C’était un des intérêts de mon emplacement sur l’île, les clients pouvaient tester directement les cannes à pêche. »

Cependant, aux vues des circonstances, Sylvain Tessier saura être conciliant… Depuis une semaine, le trentenaire court les agences susceptibles de lui proposer un nouveau local. Il attend également les réponses d’experts en assurance qui doivent définir l’origine du sinistre. Ce qui lui permettra ensuite de toucher une compensation liée à sa perte d’exploitation : « Cela représente à peu près 60 % de ses charges fixes », explique un assureur du sud de l’Aisne. Mais pour cela, il lui faut obligatoirement reprendre son activité. Et sans local, pas de reprise possible. Sylvain Tessier n’a pas encore ferré la bonne affaire. D’autant que, locataire, son propriétaire peut désormais casser le bail à tout moment. « C’est le type de procédure envisageable lors de ce genre d’accident », poursuit l’assureur.

Pour le moment, la mairie lui a fait deux propositions pour reloger son activité gratuitement. L’une dans les bâtiments de U1. L’autre dans l’annexe de la piscine municipale, à partager avec le club de canoë-kayak.

Article paru dans L'Union - L'ardennais le 31 Octobre 2013

Cliquez ici pour visualiser l'article